J'ai regardé la première vidéo.
Je dois dire que ça m'a rendu triste. Car je veux bien que l'on défende le statut d'intermittent et le bénéfice de la culture sur la vie quotidienne et économique. Mais soyons sérieux, il me faut 1 minutes pour savoir que : il vaut mieux mettre les 1milliards de déficit annuel (si j'ai bien lu le graphique sur le tableau noir) en finançant des évènements culturels plutôt que pour du chômage. De même que les gains récupéré par des commerçants tiers doivent argumenter en faveur d'un budget culture supérieur et non pas pour le maintien des indemnités chômages... Car en gros on essaye de dire qu'il est bien de perdre de l'argent pour des artistes qui ne travaillent pas plutôt que de financer des projets avec des artistes qui travaillent... Donc perso ça me choque.
ensuite l'argumentaire de la première vidéo, je dois dire que ça me fait peur. Je suis un garçon logique mais le contre argumentaire donnée est complètement faux. D'une part, mathématiquement, on peut dire simplement que le déficit de l'annexe 8 et 10 provoque une translation de la courbe général vers le bas, c'est à dire qu'elle rabaisse la courbe de 1Milliards. Il appuie le fait que le déficit n'était que occasionnel et qu'il ressort à chaque fois, mais la logique dit que, quelque soit la situation, la situation des personnes régi par l'annexe 8 et 10 dégrade la courbe général, et quand la situation générale va bien, elle "supporte" le déficit lié aux intermittent (c'est à dire que les salariés normaux, par leurs cotisation, permette de palier la situation déficitaire des intermittents) mais qu'en cas de crise, le régime général engendre un déficit des assédic et le régime des intermittent est encore et toujours là pour aggraver la situation (alors eu ca aurait put être intéressant de voir que les intermittent devenait à ce moment là positif pour, à leur tour, améliorer la situation du régime général)
J'ai eu ensuite un choc au moment où il calcul les entrées d'argent (cotisations) des personnes sans emplois puis retrancher les sorties (les indemnités chômages) pour arriver à un déficit énorme... Ca n'a aucun sens de faire une chose pareil, c'est comme considéré le bilan d'un enfant à qui ont paye les vêtements, l'école, la nourriture et on prends en compte les revenus de l'enfant (c'est à dire rien, ou à la limite les allocations familiale et les bourses...) Je veux dire qu'à partir de là, la solidité de l'argumentaire en prends un sacrée coup...
En outre, d'un point de vue comptable, il est tout à fait possible de sortir les intermittents des chiffres, aussi facile que, dans un magasin qui vendrait des chaussures et des vêtements, de faire le bilan des ventes/achats vêtements comparés au bilan ventes/achats des chaussures...
Voilà, la première vidéo m'a juste choqué car si c'est ça un exemple d'argumentaire pour défendre le régime des intermittent, perso je change le système immédiatement. La vraie question pour moi est celle là : Négocier plus de budget pour la culture mais moins de % d’indemnité pour obtenir une une assurance chômage des intermittents positives.
Et là, on pourra envisager des effets secondaires sur l'économie. Je sais que l'indémnité chômage des intermittents permet de travailler sur des projets perso, mais je pense qu'il faut un autre système, général, qui permette à tout individu de travailler sur des projets perso à partir du moment où il a cotisé pour cela.
J'ai pas regarder la seconde vidéo.
PS : J'ai répété des remarques de rvdboom et kachoudas mais c'est vrai que c'est tellement évident
