zac a écrit:No comment...
J'admire ton abnégation, Zac. Je n'arriverai pas à rester aussi zen...
Ton idée Florentine, est tellement cohérente avec la personne que tu es que je ne peux que te féliciter de la mener à bien. Côté retour critique sur la forme, je dirais juste que le bandeau rouge/blanc avec mains levées faméliques est assez glaçant. Je n'y vois pas vraiment d'évocation de la création.
Ce n'est donc pas l'idée de Florentine qui fit monter la moutarde à mes narines (féminines, les narines. Je précise pour ceux qui croiraient qu'un gros macho à moustache se cache derrière mon pseudo) Non, c'est le post de Musecyan qui a fait cailler mon lait maternel.
En tant que femme, j'en ai ras-le-bol à un point que vous n'imaginez pas d'entendre parler de films de femmes comme si il y avait une catégorisation possible (remarque, ton message était peut-être du second degré ?) je le trouve d'un sexisme achevé. Et c'est exactement ce genre de réflexion qui me fait regretter que la discrimination positive existe :
musecyan a écrit: Et bein même si tout ceci a beaucoup évolué et tant mieux je trouve quand même que les femmes arrivent mieux a nous communiquer certaines émotions dans des films qu'on ne retrouve que très rarement dans des films fait par des hommes.
y a qu'a voir les défis des fous, souvent les mecs font de l'humour potache digne d'un ado de 15 ans (et j'en fais partie) et les filles essaye de nous emmener avec elle dans une histoire un ressenti, une expérience visuelle...
musecyan a écrit:en film d'animation fait par des hommes qui arrivent à me tirer une larmes d'émotion à part "Father and Daugther" de Mickael Dudock de Vit et le Paysagiste de Jaques Drouin je ne vois pas trop .
Alors que des films réalisé par des femmes qui m'émoeuve j'en ai à la pelle
ne serait-ce que "histoire heureuse avec un fin tragique" de Régina Pessoa, les films de Sarah van der boom,When the day break de Wendy Tilby, Amanda Forbis,Un jour de Marie Paccou (et ses films en général) ,Bisclaveret d'Emilie Mercier, Pareil pour les film de Florentine il se dégage toujours quelque chose, enfin je ne vois même pas pourquoi j'argumente...
Ben moi, je vois très bien pourquoi j'argumente. Pour que jamais on ne s'adresse à moi pour faire un film de femme, dans ce sens-là du terme. Je ne vais pas voir ce qu'il y a dans le pantalon des gens qui font les films qui m'émeuvent (quoique l'idée est assez croquignolette), et j'aime autant qu'on ne vienne pas voir dans le mien.
Je peux par ailleurs vous dire que si un prod ne veut pas bosser avec moi (et accessoirement ne m'apprécie pas), ce n'est pas parce que je suis une femme, mais parce que je suis chiante, tatillonne sur les contrats, cousse-couille sur la comm', et qu'en plus j'ouvre ma gueule. Et j'invite très sincèrement toutes les filles à faire de même, et tous les gars. On respirera mieux.
J'ai bossé avec des super nanas de l'animation et avec des supers connes aussi, en proportion égale avec les hommes.
Par contre, en tant qu'humain, ça me rend dingue qu'on lapide une femme pour des broutilles quand les mecs sont bien peinards, ça me fout les boules qu'une nana se fasse tabasser par des gros bras velus. Et ce qui est rassurant, c'est que je connais plein d'hommes qui pensent aussi comme ça et qui se bougent pour que ça change.
Vous savez ce qui me fatigue dans ce monde (attention, minute émouvante) ? Ça :

C'est pas bientôt fini, le tri ?
Enfin, minute scientifique, je rappelle que les dernières avancées de la science ont permis de constater que le cerveau féminin fonctionne exactement de la même facon que le cerveau masculin.
"Si madame de Sévigné avait pris le métro, elle aurait peut-être raté sa correspondance."
Les frères ennemis