Les gonzesses n'apporte rien de plus à ce désert ... Normal, ce sont aussi des êtres humains.
hi hi. Même si je suis foncièrement d'accord avec cette dernière remarque de Lamartine, il me semble qu'il faut nuancer un peu son propos. En substance je retiens qu'à son avis il y a des cons partout - ce qui est vrai - et qu'il faut se garder des démarches qui inversent de façon absurdes les travers passés en octroyant une toute puissance ou une toute-pertinence à des populations brimées sous prétexte qu'elles étaient dans le passé privé d'expressions. Je ne pense pas que Lamartine nie les singularités des vues masculines et féminines sur des sujets aussi intimes que l'érotisme (les zones érogènes ne sont pas les mêmes, pénétrer ou être pénétré n'offre pas la même symbolique ni les mêmes images mentales), la maternité ou que sais-je, mais je pense qu'il remets en cause l'omniscience d'un sexe sur l'autre sur ces sujets. Je partage son point de vue tout en partageant également son sexe (enfin je crois) et je me méfie donc de l'objectivité de nos avis parce que comme moi il n'a pas eu à subir de regards salaces et de reconnaissance condescendante depuis sa plus tendre enfance, que comme moi il n'a pas d'utérus et a une culture qui est passée par les vestiaires de garçons, les revues coquines et autres spécificités culturelles relatives à notre sexe.
Je cite cet extrait de Gustave le Bon (1879), anthropologue et sociologue spécialiste de la psychologie des foules qui écrivait :
[L'infériorité d’intelligence des femmes] est trop évidente pour être contestée un instant, et on ne peut guère discuter que sur son degré. Tous les psychologistes qui ont étudié l’intelligence des femmes ailleurs que chez les romanciers ou les poètes reconnaissent aujourd'hui qu'elles représentent les formes les plus inférieures de l'évolution humaine et sont beaucoup plus près des enfants et des sauvages que de l'homme adulte civilisé. Elles ont des premiers la mobilité et l'inconstance, l'absence de réflexion et de logique, l'incapacité à raisonner ou à se laisser influencer par un raisonnement, l’imprévoyance et l'habitude de n'avoir que l’instinct du moment pour guide. [...] On ne saurait nier sans doute qu'il existe des femmes fort distinguées, très supérieures à la moyenne des hommes, mais ce sont là des cas aussi exceptionnels que la naissance d'une monstruosité quelconque, telle par exemple qu'un gorille à deux têtes, et par conséquent négligeables entièrement.
Certes ça a 120 ans mais il faut bien se dire que c'était une position communément admise par la majorité de la population, femmes comprises.
Je ne sache pas qu'il y ait un genre dans le cinéma mais j'avoue que je ne sais plus trop quoi penser de ce débat dont la problématique n’est finalement pas réellement formulée.
Ça serait d'ailleurs pas mal qu'une bonne âme nous fasse un recentrage.
Sexe, sexe sexe...
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