Alors j'ai pu visionner les 6 épisodes (9min) de
Mire Bala Kale Hin (fruit de l'association de productions finlandaise, hollandaise et du studio Hafan de Prague avec l'animateur Jan Balej) ainsi que le court
Elukka "Animal" (28 min).
Les
Mire Bala Kale Hin sont réalisés par Katariina Liilqvist qui a, je viens de m'en apercevoir, réalisé aussi
Uralin Perhonen, présent à Annecy cette année et dont la critique sceptique de Cé est visible ici >>>
http://www.fousdanim.org/festivals/index.php?p3. (Sur le site de Camera Cagliostro il est dit à propos de ce film "hermétique" qui met en scène le général C.G. Mannerheim (un des responsables de la guerre civile finnoise de 1918) et son homosexualité, qu'il suscita force polémique et que la vie privé de la réalisatrice fut l'objet de menace...)
Chaque épisode de
Mire Bala Kale Hin raconte une légende romanichelle. Le premier est un préambule où l'on voit une grand mère résumer à sa petite-fille avant de s'endormir, le parcours des tribus romanos à travers les siècles et les régions. Suit la narration de légendes prenant place du Moyen-orient, aux rivages de France, en passant par la Hollande et jusqu'en Finlande.
C'est gentillet, ça se regarde, rien d'extraordinaire, les personnages, les décors et l'animation sont bien foutus mais on en retient au final pas grand chose, si ce n'est une certaine poésie et le mérite de s'intéresser de façon plausible à une minorité ethnique.
Elukka de Tatu Pohjavirta a remporté le prix du public au festival premier plan d'Angers en 2005.
Une histoire emberlificotée de mutations et de lycanthropie: un père célibataire berger se fait mordre par un loup et devient loup lui-même, son fils et une brebis se font renverser par la voiture d'une infirmière qui leur répare leur cervelles respectives en les inversant. Le fils devenu brebis met bas un agneau dont il n'a que faire, le père voit sa sexualité animale devenir envahissante et l'infirmière fabrique des déguisements pour que l'enfant et la brebis se sentent mieux dans leur peau...
Pas grand intérêt non plus. Ça rappelle
The Separation de Robert Morgan(>>>
http://www.fousdanim.org/forum/viewtopic.php?t=6089) ou d'autres films stopmo du genre, un peu glauques et dont le sujet principal est la mutation des personnages.