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Modérateur: cé
A la manière de Paperman, Le Festin, réalisé par Patrick Osborne est d'une insupportable niaiserie mais un joli laboratoire de rendu 3D-cartoon.
Ça raconte la vie d'un petit chien qui renonce à la junk-food qu'il adore pour le bien être de son maitre amoureux d'une amatrice de salade-choux de Bruxelles. Bon... déjà je suis pas très "chien", donc difficile pour moi d'avoir les yeux qui brillent devant ce concentré de mignonitude bavant, mais le voir se baffrer pendant tout le film sans devenir la boule de poil obèse qu'il aurait du être m'a fait pouffer. Et le romantisme niais de l'ensemble rajoute une couche d’écœurement et vous transporte un peu plus au bord de la nausée au cas où la débauche de gueuletons hyperprotéinés n'y était pas parvenue. Je préfère encore les 101 dalmatiens...
Je me sentais déjà en décalage à Cannes, je n'ose même pas imaginer mes sensations si je devais me retrouver un jour aux Oscars.
musecyan a écrit:ha ha on dirait les vieux du muppet show
kachoudas a écrit:La vraie question, c'est pourquoi en 2015, à l'heure du monde connecté, des réseaux, de la multiplication des festivals, de l'accès facile aux oeuvres, Hollywood continue-t-il à passer pour l'alpha et l'oméga y compris dans les milieux qui n'y ont rien à y faire - tel que par exemple l'animation d'auteur et/ou artisanale.
Le réalisateur oscarisé Chris Landreth [...]
Au fil des ans, de célèbres animateurs, dont la gagnante d’un Oscar® Torill Kove, les candidats à un Oscar® Chris Hinton et Janet Perlman, ainsi que le lauréat d’un Genie Munro Ferguson, ont agi à titre de mentors.
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