Quant à French Roast, désolé, Gerem, mais aussi sympa que puisse être le réal, on est en droit de trouver son film creux, de n'être pas fasciné par son acting
Ca n'est pas ce que j'ai dis. Je reagissai a une reflexion a peu pres inverse qui disait que 'comme le realisateur a travaillé sur un mauvais films, ca veut dire que ce n'est pas un gars interessant'.
J'ai moi aussi qqs bouzes sur mon CV dont je ne suis pas vraiment fier, ca ne m'empeche pas d'etre un garcon eminement sympathique nan ?
Mais je suis tout a fait d'accord que ca ne veut pas dire que je vais automatiquement realiser de bons films pour autant.
Ah bin mince ! Il faut qu'on râle pour que tu repasses sur le forum !
Je vous lis regulierement mais c'est vrai que je reagis peu.
Est-ce que je peux dire que c'est parce que j'ai 10h de decalage avec la France ? mouais nan c'est bidon comme excuse

oui Playtime est fantastique, bien sûr ! Mais honnêtement, on en est loin quand même avec FR, non ?
Je suis le premier à dire que ce n'est pas l'histoire qui compte, mais la manière de la raconter.
Et là je suis resté sur ma faim...
Je comprends parfaitement ton propos et je suis loin de crier au genie devant FR. Je voulais simplement faire remarquer qu'ils existent d'autres types de narration et que dire que le film est creux me semble un peu fort. Je suis le premier fan de vos films, toi, Lamartine ou Muyie... Vous avez ce talent pour mettre en place un univers qui entraine tout de suite l'imagination, fait rever. Mais je trouve aussi du plaisir dans une scene tout a fait realiste a laquelle j'aurai tout a fait pu assister moi-meme dans un cafe (ou presque).
Parce que c'est du quotidien, parceque c'est (selon moi) elegament mis en scene... ca me plait. J'aime ce defit du plan unique de face (un cadrage qui comme chacun sait est souvent ingrat), j'aime ce jeu avec le mirroir. Ceux sont les elements qui me font dire que FR apporte qqch.
Pour le cote franchouillard, je vois ce que tu veux dire et je ne doute pas que ca a pu seduire un jury americain ("Raaah les cons de francais, ils ont tjs leurs bagnoles pourris et leur bouteille de rouge, ca m'etonne pas qu'ils aient pas fait la guerre en Irak, y'a pas de pinard la bas et leurs vieilles caisses auraient jamais supporte le voyage. Ils sont bien gentils quand meme"). Maintenant comme je l'ai deja dis, je ne trouve pas que ce soit un element important de la narration et que la scene aurait pu se passer un peu n'importe ou, n'importe quand. Peut etre que c'est un argument pour dire, qu'elle aurait
du se passer ailleurs.
Une autre chose que je voulais souligner, et je ne vise personne sur ce forum ni meme vraiment ce post. C'est l'effet de groupe.
Meule, tu as souligne, le fait que le film sortait au milieu d'une overdose de film 'franchouillard' et j'ai eu comme l'impression que tout le monde s'est precipite sur la remarque pour dire a quel point c'etait vrai. Pratiquement pas de remarques sur le reste du film, juste le fait que ca se passe a Paris.
Ca m'arrive tout le temps aussi, lire une critique avant d'avoir essayer d'exprimer son opinion soi-meme mene souvent a une absorption totale de la vision de la personne. Pour le peu que ce soit qqun dont on admire le travail (comme toi), il y a toujours la peur que ses paroles deviennent la prophetie.
Bon j'exagere un peu et encore une fois je ne vise pas vraiment ce poste mais une attitude que je trouve sur les forums ici ou la. Alors je trouve que c'est souvent agreable de prendre le contre pied et d'essayer d'argumenter dans l'autre sens, juste pour voir si ca tiens la route.
l'acte un poil moralisant du clodo à la fin, et qui devient, non pas une leçon, mais un twister rigolo.
C'est un dispositif de mise en scène très clair et plutôt maîtrisé, assez sobre et habile.
Pour l'annecdote, les premiers boards qu j'ai vu du film, le clochard se retournait a la fin et faisait un signe de main et un sourire a l'homme d'affaire en partant. Je suis content que cette fin a ete change, ca n'apporte pas vraiment grand chose au film autre qu'un bon sentiment mielleux vers le clochard. Je regrette presque que Walter(l'homme d'affaire) sourit... ce n'etait pas vraiment la peine (selon moi) d'emphaser ce happy end.
bon voila voila... ert moi j'ai meme pas vu logorama... il a pas interet a nous piquer l'oscar celui la

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"Plus on est de fous moins y'a de riz !" (dicton populaire)